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Disparition de Michel Vibert

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Bonsoir à toutes et à tous,

Les "anciens" du mouvement Freinet du Calvados ont la grande tristesse de vous faire part de la disparition de Michel Vibert.

Il nous a quittés ce 4 mars.

La cérémonie d’adieu a eu lieu hier dans l’intimité.

 

Beaucoup de « jeunes anciens » ont bénéficié d’un accueil dans sa classe et en gardent un souvenir très fort.

 

Danielle Maltret l’exprime dans un beau texte joint en fichier attaché à ce mail, en même temps qu’elle dit notre émotion en écrivant la sienne.

« Ne me reste de Michel que l’image marouflée sur un support précieux ; la vie du mouvement Freinet, en compagnie de collègues généreux et de mes deux amers : Gabriel Barrier et Pierre Quéromain. »…

Beaucoup d’autres amis du Calvados ont écrit de belles choses, ces derniers jours, à propos de leur lien à Michel…

 

Il fut un pilier du réseau des professeurs de français "Freinet" en collège : la liste (non exhaustive) jointe en fichier attaché de ses contributions aux publications du mouvement Freinet en témoigne. 

Il privilégiait l’expression poétique.

Il fut aussi un pilier de l’expression plastique (peinture, poterie, céramique... je ne suis pas sûr du mot qui convient) : cette céramique murale des élèves du collège de Douvres l’illustre.

 

Céramique

 

 Il eut à affronter, en particulier avec Pierre Quéromain, la violente offensive de la droite revancharde post-soixante-huitarde contre ce collège à pédagogie différente.

(dont L’Éducateur avait largement fait état avant cette crise 

par exemple :   https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/20759 ).

 

À la suite de Roger Ueberschlag, je crois, il avait donné un coup de main à des formations au Brésil.

 

Dans son dernier mail sur la liste des Amis de Freinet (son dernier mail dans cette liste, le 28 décembre), il écrivait :

"Et surtout énergie : retroussons nos manches ; cessons de geindre et d'attendre tout des autres, nous avons assez de forces et d'imagination pour nous en sortir ! Comment aurions-nous tenté la pédagogie Freinet pour nos gamins si nous n'avions pas lutté !"

 

Il y a exactement un an, de Gabriel Barrier qui venait de mourir, Michel écrivait : « ce fut un sacré bonhomme »

Toi aussi tu as été « un sacré bonhomme », Michel.

 

Henri Peyronie