timbre freinet

 

FOURNèS Gilbert (1923-1990) et Ginette (1924-2012) militants Freinet du Tarn

Département

Lieu(x) d'exercice

Pont de l'Arn ( St Baudille)

Notice

  •  Lo Tirondel:: journal scolaire archivé au MUNAE (1 exemplaire) gérant G Fournès
  • L'école de Saint Baudille porte leurs deux noms
  • Article du journal municipal Le Communal n° 35 de juin 2012 ( voir pdf)
  • Article  "Ginette Fournès s'en est allée" sur le site de la MJC lors du décès de Ginette Fournès
  • Article de La Dépêche du 29 juin 2012 sur la rencontre des anciens élèves qui firent en 1972 un voyage scolaire aux USA et la dénomination de l'école " Ginette et Gilbert Fournès"
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  • Ginette FOURNES s’en est allée

     

    « La danseuse sur un fil » comme l’avait nommée une ancienne élève, Sylvie DORANCE, dans un ouvrage qui lui était consacré, s’en est allée rejoindre Gilbert, son époux et sûrement Célestin FREINET, son modèle pédagogique…

    Ginette fut nommée à St Baudille en 1956, militante d’une école résolument moderne, elle met en place un enseignement fondé sur les travaux du pédagogue FREINET qu’elle avait connu personnellement avec son conjoint Gilbert.

    L’école de St Baudille devient alors un laboratoire où les enfants devenaient les acteurs de l’enseignement.

    S’appuyant sur un esprit et des techniques pédagogiques innovantes : la correspondance, l’imprimerie, les textes libres et l’enseignement artistique, ils promouvaient une conception ouverte de l’école, ouverte sur la vie des enfants, la vie extérieure, la vie tout court. Qu’un élève trouve un animal, une plante ou un champignon, la trouvaille devenait le lendemain un objet d’étude, le prétexte à l’approfondissement du savoir dans toutes les directions possibles.

    L’école devint lauréate de tous les concours proposés par l’éducation nationale avec comme point d’orgue le premier prix de la fondation Dina Gray en 1972 qui permit aux petits écoliers de l’époque de passer une dizaine de jours aux USA.

    Le temps scolaire se confondait avec le temps de la vie, l’école devait être transversale et jeter des ponts au-dessus de toutes les rives aussi éloignées soient elles.

    Ginette créa la MJC de St Baudille, aujourd’hui si vivante s’appuyant en particulier à ses débuts sur le cross-country, le football à 7 et le volleyball. Sur son impulsion, le hameau concentre les énergies, les bonnes volontés quelquefois les résistances mais les choses avancent.

    En 1966, c’est la renaissance de la fête locale, véritable institution. 50 après : projet collectif et humain qui se transmet de génération en génération. Toute une vie au service d’un village, d’une école sans déclaration fracassante, des réussites au jour le jour, des doutes souvent surmontés, un engagement complet y compris les dimanches après-midi avec le cinéma éducateur et les choux à la crème à l’entracte.

    L’école de St Baudille porte les noms de Ginette et Gilbert FOURNES témoignant à jamais de leur mémoire et de leur œuvre.

    Merci Ginette, merci « Madame » comme l’appelait respectueusement ses élèves et repose en paix.

     

    Christian CARAYOL, Maire de PONT DE LARN

     

    Références :     La danseuse sur un fil de Sylvia Dorance

                            Article le Communal janvier 2012 – Christophe Chabbert

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     Article de La Dépêche

     

    La fête de l'école de Saint Baudille et la journée souvenir du voyage aux USA a lieu le samedi 30 juin. C'est la journée anniversaire des élèves qui étaient du voyage au USA en 1972 et l'inauguration de l'école « Ginette et Gilbert Fournès à 11h45, suivi d'un pique nique à midi, et d'une soirée festive des amis de l'école ouverte aux anciens élèves de 1956 à 1981. Dès 10h, à la MJC du village on y découvrira le film de ce voyage exceptionnel, suivi de conférence et d'échanges de souvenirs, un baptême de l'air direction New York, La Floride, Cap Kennedy, Disney World, et Washington, le tout du 20 au 28 juin 1972. Il y avait 45 écoliers à cette époque là, sans les maternelles, alors qu'aujourd'hui on en compte 70 tout compris. Les 28 privilégiés de l'époque seront les témoins de cette aventure, une de plus. Le couple avait une conception de l'école ouverte fondée sur les travaux du pédagogue Freinet. La MJC, les activités de cross country, ,football, volley ball, la fête locale émanent de cet engagement auprès des jeunes et d'un village. Les 8 jours aux USA, c'était une nouvelle victoire acquise dans l'un des concours où les élèves étaient engagés. Cette fois, ils avaient été les lauréats nationaux de la prévention des incendies de forêts, un concours de l'Education Nationale que parrainait la Fondation Dina Gray. Outre la cohorte de personnalités et de policiers et de journalistes que connurent les écoliers, le départ en avion depuis Toulouse, un accueil à Paris par Martin Gray -le fondateur-, de beaux souvenirs ont marqué ces anciens, dont le dernier passage à l'ambassade de France , et la réception finale en mairie. « C'était 3 ans avant Amstrong que nous décrochions la lune » ironise Maxime Cros, l'un des initiateurs de ces retrouvailles.

    La Dépêche 29 juin2012

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