timbre freinet

 

VILLARD Arthur ( 1917-1995), militant Freinet suisse

Pays

Lieu(x) d'exercice

Evilard sur Bienne

Personnalité

Notice

Freinet après des conférences dans le Jura Suisse visite des classes et notamment celle d'Arthur Villard à Evilard sur Bienne. Freinet parle de sa visite dans la classe de Villard dans le n°3  de l'Educateur de novembre 1949 et  ensuite Villard présente son travail dans les deux numéros ci-dessous :

  • L'Educateur n°3 de novembre 1949: Comment j'ai modifié la base matérielle de mon travail  pages 63, 64 et 65
  • L'Educateur n°5 de  pages Comment j'ai modifié la base matérielle de mon travail (suite et fin) 110, 111,112, et 113
  • Le Dictionnaire historique Suisse présente Arthur Villard :

VILLARD  Arthur

4.10.1917 à Lausanne, 15.5.1995 à Bienne

 Fils de Louis Arthur, horloger, et d'Adèle Ida Matile.

 Ecole primaire et progymnase à Bienne, école normale à Porrentruy (1933-1937). Ouvrier à domicile, colporteur, puis instituteur à Evilard (1943-1951) et, après avoir été licencié, à Bienne-Madretsch (dès 1953).

Député au Grand Conseil bernois (1966-1979), membre du législatif (1968-1976), puis de l'exécutif de la ville de Bienne (1976-1979). Elu au comité directeur du Parti socialiste suisse (1970), conseiller national (1971-1979). Cofondateur d'une section de l'Association Suisse-URSS, secrétaire suisse de l'Internationale des objecteurs de conscience (dès 1964).

Proche du pédagogue réformateur français Célestin Freinet, il fut vivement critiqué en tant qu'enseignant à cause de ses méthodes antiautoritaires et de ses idées de gauche, et même contesté au sein de son propre parti.

Au début des années 1960, il milita dans le Mouvement suisse contre l'armement atomique. Ses interventions contre le nouveau concept de défense globale et pour l'introduction d'un service civil suscitèrent une hostilité grandissante dans le camp bourgeois. Tout en ayant effectué du service actif, il se rangea du côté des objecteurs dès 1963 et se retrouva plusieurs fois en prison. En 1972, le bureau du Conseil national refusa son entrée à la commission militaire, proposée par le groupe parlementaire socialiste. Sa candidature ne fut agréée par la majorité bourgeoise qu'en 1979, mais il se retira de toutes ses fonctions politiques la même année à cause d'une campagne de dénigrement dont il fut l'objet et en signe de protestation contre la vente de la maison du peuple de Bienne, décidée par le parti socialiste et les syndicats. V. travailla ensuite comme enseignant au sein de la coopérative Longo Maï dans le sud de la France et s'engagea en faveur d'une politique suisse active pour la paix.

 D’après le Dictionnaire historique Suisse