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Interview de la dessinatrice du timbre Freinet

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Voici l'article de Nice-Matin ( sans la photo et la fin non lisible en ligne)

Vence: les époux Freinet vont parcourir la France

Aujourd’hui, le timbre à l’effigie de Célestin et Élise Freinet, fondateurs de l’école vençoise, est lancé en avant-première avant de circuler dans l’hexagone. Une création signée Frédérique Vernillet

  • Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
  • Par SAHRA LAURENT
 

Figures locales, les époux Freinet vont désormais voyager dans toute la France. Les pédagogues, fervents défenseurs d’une éducation différente sont les fondateurs de l’école emblématique Freinet, implantée depuis 1936 dans le quartier du Pioulier à Vence. Un établissement axé sur l’autonomie. Sous la plume de l’artiste Fréderique Vernillet, Célestin et Élise Freinet vont s’envoler. Un timbre à leur effigie est présenté aujourd’hui à 17 heures à la villa Alexandrine avant d’être mis en circulation dès lundi par La Poste. Un événement dont l’Institut coopératif de l’école moderne et l’association «Amis de Freinet» sont à l’initiative. La parole est donnée à la dessinatrice, Fréderique Vernillet.

La genèse de ce projet ?

Auparavant, j’ai réalisé des portraits de personnalité historiques. L’équipe créative de La Poste a pensé à moi.

Comment avez-vous travaillé?

Je ne connaissais pas les époux Freinet. Je me suis appuyée sur une série de photos que m’a transmise l’association «Amis de Freinet». J’ai fait plusieurs essais pour que cela corresponde parfaitement à la dynamique de l’image. L’association avait envie d’avoir une représentation des Freinet jeunes, joyeux.

Vos contraintes?

Le plus compliqué a été de réussir à faire quelque chose de ressemblant de personnes que je n’ai jamais vues et qui ne sont pas dans l’inconscient collectif. La contrainte était également de créer un double portrait sur un petit format. Pour évoquer leur pédagogie, il fallait que je trouve un élément fort, sans prendre trop de place. J’ai pensé aux lettres volantes. Plus globalement, il a fallu que j’associe les couleurs à mon trait.

Vous avez collaboré, entre autres, avec Ikea pour des objets du quotidien , The Kooples pour du prêt-àporter, Boucheron pour des bijoux. Quelle relation avez-vous avec l’objet ?

Je ne fais aucune différence si je travaille sur un mug ou sur un bijou. D’ailleurs, quand je travaillais sur le timbre Freinet, je travaillais sur une fresque de ... mètres de large. Ma manière d’appréhender le dessin est la même, mon intention également.